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Le montant du marché d’exploitation et de maintenance s’élève à 23 892 840 € sur 10 ans. Soit environ 2,4M€/an.

La politique tarifaire/commerciale sera prochainement soumise à validation des élus communautaires et fera l’objet d’une communication ultérieure. Ce qui permettra de définir le montant prévisionnel du déficit d’exploitation.

Pour rappel, le téléphérique sera ouvert 350 jours par an (2 semaines de fermeture pour maintenance en plus de la maintenance quotidienne), 7j/7 de 6H30 à 22H00 + 50 nocturnes par an.

Les études réalisées démontrent que 4 000 personnes se rendent quotidiennement dans le secteur du Stiletto (Centre Hospitalier, Collège, Salle de Spectacle « Palatinu », logements neufs.)

Sur l’exploitation : comment expliquer un tel déficit de fonctionnement ? Comment sera-t-il financé ?

Il est communément observé que les services publics de transports collectifs fonctionnent avec un déficit d’exploitation, en raison du déséquilibre entre les coûts opérationnels et les recettes commerciales. En moyenne, les recettes directes couvrent environ 20 % des coûts totaux, les 80 % restants étant financés par des contributions publiques et des mécanismes tels que le versement transport.

Pour pallier ces déficits, plusieurs sources de financement sont mobilisées :

▪ Versement mobilité

▪ Financements publics

▪ Autres ressources : recettes publicitaires, partenariats, etc.

Ainsi, le déficit d’exploitation du téléphérique urbain d’Ajaccio sera financé par ces mécanismes, en cohérence avec les pratiques observées dans le secteur des transports publics.

A titre comparatif, nous pouvons prendre l’exemple des Chemins de Fer de la Corse qui affiche un taux de couverture en recettes 19 %, le reste étant financé à hauteur de 81% par des contributions publiques dont 25 M€ par la Collectivité de Corse (Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la Collectivité de Corse en 2018)

Faut-il s’alarmer sur le déficit d’exploitation ?

Non, c’est une donnée générale constatée par toutes les Autorités Organisatrices de Mobilité, le service public des transports collectifs est systématiquement déficitaire, compte tenu du ratio entre le coût de son exploitation et les recettes commerciales. Le taux de couverture moyen national est évalué à seulement 20 %, 80 % du coût des transports étant assuré par le versement transport et les contributions publiques.

A titre comparatif, nous pouvons prendre l’exemple des Chemins de Fer de la Corse qui affiche un taux de couverture en recettes 19 %, le reste étant financé à hauteur de 81% par des contributions publiques dont 25 M€ par la Collectivité de Corse (Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la Collectivité de Corse en 2018)

Il est juste de rappeler que la politique de mobilité figure parmi les choix sociaux.

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